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L’Autoconsommation Collective en France : Une Révolution Énergétique Collaborative

 

Depuis quelques années, une nouvelle dynamique se développe en France dans le secteur des énergies renouvelables : l’autoconsommation collective. Cette initiative permet à plusieurs consommateurs et producteurs de se regrouper pour partager localement l’électricité produite par des panneaux photovoltaïques. Une manière de produire et consommer de manière plus responsable, tout en créant des synergies locales.

Mais d’où vient cette possibilité ? Comment fonctionne l’autoconsommation collective et quelles sont ses étapes de mise en place ? Quels sont les avantages pour les différentes parties prenantes ? Explorons cette révolution énergétique collaborative.

Depuis quand peut-on créer des communautés d’autoconsommation collective en France ?

L’autoconsommation collective a été officiellement introduite en France en 2017 grâce à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Cette loi a posé les bases pour que des communautés locales puissent produire et partager leur électricité renouvelable. Cette initiative a été renforcée par la loi Énergie-Climat de 2019, qui a élargi les possibilités de développer des projets d’autoconsommation collective, notamment en levant certaines contraintes géographiques et en facilitant la gestion administrative et technique de ces projets.

Ainsi, depuis 2017, des projets d’autoconsommation collective émergent progressivement en France, portés par des acteurs locaux, des entreprises, des copropriétés, ou encore des collectivités territoriales. Le cadre légal continue de se renforcer pour rendre ces projets plus simples et attractifs.

Comment fonctionne l’autoconsommation collective ?

L’autoconsommation collective repose sur un modèle décentralisé où un ou plusieurs producteurs d’électricité, souvent grâce à des installations photovoltaïques, partagent leur production avec plusieurs consommateurs, localisés à proximité. Concrètement, cela signifie que l’électricité produite par des panneaux solaires est consommée localement par une communauté de participants, réduisant ainsi la dépendance au réseau public.

Voici les principaux acteurs impliqués dans un projet d’autoconsommation collective :

  • Les producteurs : Ce sont les propriétaires des installations photovoltaïques (panneaux solaires sur des bâtiments ou des terrains). Ils injectent l’énergie produite dans la communauté.
  • Les consommateurs : Ils peuvent être des ménages, des entreprises, ou des collectivités locales. Ils consomment une partie ou la totalité de l’énergie produite par les panneaux.
  • Le gestionnaire du réseau (Enedis) : Il a un rôle clé pour assurer le bon suivi de l’énergie échangée entre producteurs et consommateurs. Il veille aussi à l’équilibre entre production et consommation en temps réel.

Le modèle de fonctionnement est simple : chaque participant continue à être raccordé au réseau public, mais la priorité est donnée à la consommation de l’électricité produite localement. En cas de surplus de production, l’excédent est injecté dans le réseau, et en cas de déficit, les consommateurs utilisent l’électricité du réseau pour compléter leurs besoins.

Les étapes pour créer une communauté d’autoconsommation collective

La mise en place d’un projet d’autoconsommation collective suit plusieurs étapes clés. Voici les principales étapes à respecter :

  1. Identification des acteurs et des besoins

La première étape consiste à identifier les participants potentiels (producteurs et consommateurs) et à analyser les besoins énergétiques de chacun. Il est essentiel de s’assurer que le site choisi pour l’installation des panneaux solaires a un bon potentiel en termes d’ensoleillement et de capacité de production.

  1. Étude de faisabilité technique et économique

Une fois les acteurs identifiés, une étude de faisabilité technique et économique est réalisée. Celle-ci permet d’évaluer le potentiel de production de l’installation photovoltaïque, les coûts d’investissement, ainsi que les économies attendues pour les participants.

  1. Constitution de la communauté d’énergie

Il s’agit de définir juridiquement la communauté d’autoconsommation collective. Cela peut prendre la forme d’une association, d’une coopérative ou d’un groupement d’intérêt économique (GIE). Il est nécessaire de formaliser les règles de partage de l’électricité, ainsi que les rôles et responsabilités de chaque acteur.

  1. Installation de l’infrastructure photovoltaïque

L’installation des panneaux solaires est une étape cruciale. Il est important de choisir des équipements de qualité et adaptés aux besoins des participants. Scope2 Énergies, par exemple, propose des solutions sur mesure, prenant en compte la taille et les spécificités du projet.

  1. Mise en place des compteurs communicants et du suivi

Pour garantir une répartition équitable de l’électricité produite, des compteurs communicants (comme les compteurs Linky) sont nécessaires pour suivre en temps réel la production et la consommation d’énergie de chaque membre de la communauté.

  1. Suivi et optimisation de la consommation

Une fois la communauté en place et le projet lancé, il est essentiel d’assurer un suivi régulier pour optimiser la production et l’autoconsommation. Cela permet de maximiser les économies et d’ajuster le comportement des consommateurs si nécessaire.

Quels sont les intérêts pour les différentes parties prenantes ?

L’autoconsommation collective présente de nombreux avantages pour les différents acteurs impliqués.

  1. Pour les producteurs
  • Valorisation locale de l’énergie : Les producteurs peuvent vendre ou partager leur surplus d’électricité avec des consommateurs locaux, ce qui réduit les pertes liées au transport de l’énergie sur de longues distances.
  • Meilleure rentabilité de l’installation : L’autoconsommation collective permet aux producteurs de rentabiliser plus rapidement leur investissement photovoltaïque en augmentant la part de l’énergie autoconsommée.
  1. Pour les consommateurs
  • Réduction des factures d’électricité : En consommant l’électricité produite localement, les consommateurs réduisent leur dépendance au réseau public et, par conséquent, leurs factures d’électricité.
  • Participation à la transition énergétique : Les consommateurs deviennent acteurs de la transition énergétique en soutenant un modèle d’énergie renouvelable et local.
  1. Pour les collectivités locales
  • Dynamisation de l’économie locale : En favorisant l’autoconsommation collective, les collectivités soutiennent le développement d’un modèle énergétique décentralisé et créateur de valeur pour le territoire.
  • Réduction de l’empreinte carbone : En promouvant l’utilisation d’énergie solaire locale, les collectivités contribuent à la lutte contre le changement climatique.

Conclusion

L’autoconsommation collective est une solution innovante et durable qui permet de mieux valoriser les énergies renouvelables à l’échelle locale. En France, ce modèle est encore en plein développement, mais les premières expériences montrent qu’il s’agit d’une voie prometteuse pour la transition énergétique. Grâce à l’implication de producteurs, consommateurs, et gestionnaires de réseau, l’énergie devient un bien partagé, au bénéfice de tous.

Chez Scope2 Énergies, nous croyons fermement que l’avenir de l’énergie passe par des solutions collaboratives et locales. Pour cette raison nous avons créé l’association « Partageons nos Énergies » pour faciliter la diffusion de ce type de solution.

 

 

 

Notre mission : offrir la solution idéale pour chaque projet !